jeudi 28 juillet 2011

On vit dans une dictature mais tout le monde s'en fout !

Portugal: Le Président de la République Anibal Cavaco Silva

Le Portugal vit dans une démocratie relativement bonne: il y a des élections, elles découlent librement, la presse n'est pas contrôlée par le gouvernement, personne n'est arrêté pour publier des avis contraires à la «situation». Bien sûr, le nouveau gouvernement a déjà commencé la fête d'assaut pour les bons postes que l’État dispose, avec le nombre croissant de gestionnaires de la Caixa Geral de Depósitos (Caisse Général de Dépôts), répartis entre la confrérie des «conseillers» du PSD (Parti Social-Démocrate) et les «conseillers» de la CDS/PP (Centre Démocratique Social/Parti Populaire). Évidemment, cela n'aide pas à distinguer ce gouvernement d’un iota de son prédécesseur et contribue grandement à la perception générale que ce que chacun veut, c'est dans les mots immortels de Premier ministre, «pot». Mais cela ne semble pas être la préoccupation principale que les moralistes de droite sont toujours prêt à donner avant d’accéder au pouvoir.

Non, ce n’est pas de la démocratie portugaise que nous parlons. La démocratie portugaise ça serais même une chose raisonnable, si elle n'ait été pas atteint d'une maladie majeure: de ne servir a rien, de rien régler, ne pas commander ou participer en rien  et, en tout de ce qui est essentiel, de s'appuyer sur les ordres de l'étranger, «l'Europe».

Portugal: Le Premier Ministre Pedro Passos Coelho (PSD)

C'est la question vraiment importante qui est mis à tout pays européen en dehors de l'axe franco-allemand, autres que le Royaume-Uni qui a maintenu son livre sterling. L’Europe est en effet une dictature. Qui a le pouvoir de décider est le chancelier de l'Allemagne, avec une certaine participation du Président de la France et de l'aide et les conseils de certaines sociétés, telles que la Commission européenne, la BCE, etc. Comme le Chancelier de l'Allemagne (actuellement l’incroyable madame Merkel, mais elle pourrait être n'importe qui) est élu par le peuple allemand, seulement devant eux elle doit être responsable. Si la crise de l'euro était géré par un président élu de l'Europe par les Européens, comme le président américain et avec des congrès de représentants à l'image des États-Unis, certainement nous n’aurions pas connu cette année la désintégration douloureuse de l'Europe que nous, au Portugal , nous a couté et continuera a coûter toujours plus d'horreurs. En d'autres termes, si Mme Merkel n'aurait pas  à rendre des comptes qu’aux seuls citoyens de l'Allemagne, mais à tous les Européens, ça serait très difficile de travailler pour tout le monde.

Portugal: Le ministre des Affaires Étrangères Paulo Portas (CDS/PP)

Le problème est que cette dictature qui dans laquelle effectivement on vit (l’Allemagne ordonne, nous obéissons sans clignoter beaucoup) est en partie la faute des peuples de l'Europe – de nous tous qui utilisons le drapeau d'étoiles. L’Europe a grandi (et continue à grandir), dans le dos du citoyen de une façon presque anodine, le but - car les grands dirigeants du passé savaient que, en dehors des fonds structurels, les Européens sont horrifiés avec l'idée fédéraliste. Et nous sommes arrivés ici: comme les Européens craignaient la démocratie,  une dictature a pris la place. Le résultat est là.

par  Ana Sá Lopes  in  http://www.ionline.pt
"Vivemos numa ditadura mas ninguém se importa"
traduit  par 

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