Hier, lors du colloque de l’UNIFAB, Sylvie Forbin, n'a pas seulement quantifié le nombre d'adresses IP identifiées chaque jour par chaque FAI. La représentante de Vivendi a aussi donné des détails sur ce que seront les moyens de sécurisation labellisés.
Ces spécifications doivent définir les caractéristiques minimales des futurs outils de sécurisation, pour que ceux-ci puissent être labellisés par la Hadopi.
Ces moyens sont actuellement en cours de définition par le Pr Michel Riguidel, un chercheur qui a lui-même déposé un brevet en ce secteur avec un ancien du cabinet ministériel de Christine Albanel, à la demande du numéro 1 de Vivendi.
La lobbyiste de Vivendi a donné son analyse sur ce sujet, tout en marquant son impatience : « Il y a une autre mission de l’Hadopi, dont nous attendons beaucoup » a-t-elle indiqué à l’Unifab. « C’est de publier très rapidement les fameuses spécifications techniques qui vont permettre aux fournisseurs d’accès d’intégrer dans leurs nouvelles offres de prochaine générations, une sécurisation. »
Un moyen intégré dans la box
Selon la grille de lecture de Vivendi (Universal, SFR, etc.), cette sécurisation « va permettre aux usagers de bonne foi d’introduire ou d’activer dans les nouvelles box qu’ils achèteront, des dispositifs qui permettront de les aider à faire ce cheminement et à paramétrer l’usage de leurs enfants, l’usage de leur famille vers des offres légales et à pouvoir eux-mêmes aussi organiser leur propre espace. »
Pour Vivendi, l’objectif est, à terme, de basculer l’outil de sécurisation dans les futures « Box » des prochaines offres Internet, et non dans à l’extrémité de la chaîne, l’ordinateur de l’usager. Et ce sera aux FAI d’intégrer cette couche logicielle que pourront utiliser les usagers de bonne foi.
Rédigée par Marc Rees le vendredi 01 avril 2011 à 09h30
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