jeudi 19 janvier 2012

Megaupload : End Story ! The Final Curtain ? #SOPA #PIPA

Société 2.0 -
MegaUpload n'est plus ! A la surprise générale, le FBI et le Département de la Justice ont opéré un vaste coup de filet sur le sites de la galaxie Mega, dont MegaUpload et MegaVideo, en saisissant 18 noms de domaine. 4 hommes clés, dont le fondateur Kim Dotcom, ont été arrêtés en Nouvelle Zélande. 3 autres font l'objet d'un mandat d'arrêt. Ils risquent jusqu'à 60 ans de prison.

Est-ce un hasard de calendrier ? Au lendemain du blackout contre la loi SOPA, le Département de la Justice américain a procédé à la fermeture inattendue du site MegaUpload.com, et mis en examen sept individus et deux sociétés accusées d'avoir "mis en oeuvre une entreprise internationale de crime organisé prétendûment responsable du piratage massif à l'échelle mondiale d'un grand nombre de types d'oeuvres protégées, à travers MegaUpload.com et d'autres sites en relation". Selon le communiqué commun du Département de la Justice et du FBI, le réseau Mega (MegaUpload, MegaVideo...) aurait généré 175 millions de dollars de recettes et causé la perte de plus d'un demi milliard de dollars à l'industrie.

La police américaine, et les forces policières de 8 pays ont saisi l'équivalent de 50 millions de dollars d'actifs, et les sites dont les serveurs étaient situés à Ashburn, Washington, aux Pays-Bas et au Canada. 18 noms de domaine ont été saisis, dont MegaVideo.com et MegaUpload.com.

Les deux sociétés mises en accusation sont MegaUpload Limited et Vestor Limited. Un grand jury a estimé le 5 janvier dernier qu'il y avait des charges suffisantes pour les poursuivres des chefs de racket, blanchiement d'argent et trois chefs de contrefaçon, en bande organisée. 

Outre les deux sociétés, 7 individus ont été mis en examen. Ils risquent en peines cumulées jusqu'à 60 ans de prison, dont 20 ans pour blanchiment d'argent, 20 ans pour racket et 15 ans pour les trois chefs de contrefaçon. 
  • Kim Dotcom (connu sous les pseudonymes de Kim Schmidtz et Kim Tim Jim Vestor), 37 ans, le PDG et fondateur de Megaupload, basé à Honk Kong et en Nouvelle Zélande ;
  • Finn Batato, directeur marketing, 38 ans, basé en Allemagne, directeur marketing ;
  • Julius Bencko, 35 ans, basé en Slovaquie, graphiste ;
  • Sven Echternach, 39 ans, basé en Allemagne, directeur commercial ;
  • Mathias Ortmann, 40 ans, basé en Allemagne et à Honk Kong, directeur technique, co-fondateur et directeur de l'univers Mega ;
  • Andrus Nomm,  32 ans, basé en Estonie et en Turquie, développeur et chef de l'équipe de développement technique ; 
  • Bram van der Kolk ("Bramos"), 29 ans, un Danois basé également en Nouvelle-Zélande, superviseur du développement et de l'infrastructure réseau.
Dotcom, Batato, van der Kolk et Ortmann ont été arrêté en Nouvelle-Zélande, et placé en garde à vue dans l'attente de leur transfèrement vers les Etats-Unis. Bencko, Echternach et Nomm sont toujours recherchés et font l'objet de mandats d'arrêts.

L'acte d'accusation indique que Dotcom et ses complices ont opéré pendant plus de cinq ans des sites qui permettaient la reproduction et la distribution de copies non autorisées de films, musiques, programmes de télévision, livres électroniques, ou logiciels, à une large échelle. Selon le communiqué, l'accusation leur reprocherait d'avoir "conduit leurs opérations illégales en utilisant un modèle économique conçu expressément pour promouvoir l'upload des oeuvres les plus populaires offertes en téléchargement à des millions d'utilisateurs". Plus précisément, il leur est reproché d'avoir récompensé l'envoi sur les serveurs de contenus populaires (des films encore à l'affichage, par exemple), par un système de récompenses financières liées au trafic généré par les contenus hébergés. MegaUpload aurait payé des utilisateurs en sachant qu'ils envoyaient des contenus piratés et qu'ils en faisaient ensuite la publicité via des sites de liens.

Selon les autorités américaines, la société soutenait activement les sites de liens, qui leur permettaient de faire connaître les contenus hébergés sur MegaUpload, ce qui retirerait au site toute l'immunité auxquels les hébergeurs traditionnels ont droit. Il est aussi reproché à MegaUpload de retirer les contenus notifiés lien par lien, et non contenu par contenu. Ce qui fait qu'un même contenu pouvait être reproduit des milliers de fois sous des liens différents, rendant l'action des ayants droit inopérante.

Le joli coup marketing de MegaUpload, qui avait réalisé sa MegaSong avec l'aide d'artistes de renom, a donc subitement pris fin de la manière la plus inattendue.  De quoi réjouir les ayants droit. Il y a encore quelques jours, l'un des grands patrons du lobby culturel français n'hésitait pas qualifier MegaUpload de "site mafieux". Les autorités américaines lui donnent raison dans cette première manche procédure. Restera désormais à suivre le procès, qui promet d'être fortement médiatisé tant la renommée de MegaUpload était forte.

Le site était fréquenté plus de 50 millions de visiteurs par jour, et comptait pour 4 % du trafic mondial. 

Article diffusé sous licence Creative Common by-nc-nd 2.0, écrit par Guillaume Champeau pour Numerama.com



 

A lot of good those Wednesday blackouts did for the Internet. Not.

One day after thousands of websites temporarily shut-down to highligt the dangers of the Stop Online Piracy Act (SOPA) and Protect IP Act (PIPA), federal prosecutors have pulled the plug on Megaupload.com, a website that was at one time among the top 20 most popular sites in the world.

American authorities helped issue arrests on Thursday for four people in New Zealand that they say are responsible for the website. According to the official indictment, unsealed the same day, Megaupload is being accused of costing copyright holders upwards of $500 million in lost revenues because of content illegally uploaded to its servers.

Megaupload is one of many highly visited websites that allows users to upload any media of their choice that might be too large for traditional online distribution. In lieu of email and instant messaging, users of Megaupload and similar sites can upload massive digital files and then pass the link to others across the world for easy download. The website claims that it has always been diligent in handling complaints regarding pirated material, but authorities have taken Megaupload offline while they investigate.

In a statement published by the US Department of Justice on the website for the Federal Bureau of Investigation Thursday afternoon, they call the charges “among the largest criminal copyright cases ever brought by the United States and directly targets the misuse of a public content storage and distribution site to commit and facilitate intellectual property crime.”

The news comes only hours after thousands of sites repealed a temporary blackout in opposition to SOPA and PIPA, which garnered support from sites including Wikipedia, Reddit and Google.

Kim Dotcom, formerly Kim Schmitz, was among the four in New Zealand that were arrested on Thursday for violating piracy laws. The company itself is listed as being based out of Hong Kong and names musician Swizz Beatz, husband to Grammy winner Alicia Keys, as its CEO. Dotcom is being pegged by authorities as the founder of Megaupload Limited and is among a roster of other persons accused of being affiliated, which includes citizens of the Netherlands, Estonia, Germany and Slovakia. 

Back in America though, law enforcement officials conducted search warrants related to the charges, and seized, internationally, $50 million in assets.

While Megaupload is traditionally a free service, users are granted added incentives for purchasing subscriptions to the site. Advertisements are sold on its pages as well.

The Department of Justice writes that “for more than five years the conspiracy has operated websites that unlawfully reproduce and distribute infringing copies of copyrighted works, including movies — often before their theatrical release — music, television programs, electronic books and business and entertainment software on a massive scale.” The site has advertised on its own that it is visited by around 50 million users each day and constitutes for four percent of the Internet’s traffic. The DoJ believes those running the operation have netted more than $175 million in illegal profits by selling ads and subscriptions on the site. 

According to the DoJ statement, “conspirators conducted their illegal operation using a business model expressly designed to promote uploading of the most popular copyrighted works for many millions of users to download.” Before going dark, however, Megaupload posted a statement on its website shunning allegations of wrongdoings.

"The fact is that the vast majority of Mega's Internet traffic is legitimate, and we are here to stay. If the content industry would like to take advantage of our popularity, we are happy to enter into a dialogue. We have some good ideas. Please get in touch," wrote the administrators. 




O Megaupload fechou e os trabalhadores daquele que era um dos maiores sítios de partilha de ficheiros estão a ser indiciados. A empresa é acusada de pirataria, poucas horas depois de ter anunciado um processo judicial contra a Universal Music Group.

Procuradores federais da Virginia, EUA, fecharam o site Megaupload e acusaram o fundador de violar as leis anti-pirataria, noticia o New York Times.

Segundo o FBI, este é um dos maiores processos de sempre dos EUA por violação de direitos de autor, noticia o canal de televisão Fox News.

O processo indicia sete pessoas e duas companhias, Megaupload Limited e Vestor Limited, acusadas de custar mais de 500 milhões de dólares (cerca de 390 milhões de euros) aos detentores de direitos de autor de filmes e outro material não especificado.

Os fundadores das empresas, Kim Dotcom, também conhecido como Kim Schmitz, pela Megaupload, e Kim Tim Jim Vestor, da Vestor, enfrentam uma pena de prisão de 20 anos por extorsão, cinco por violação de direitos de autor, outros 20 por lavagem de dinheiro e mais cinco noutras queixas relacionadas.

A acusação diz, a certo ponto, que o Megaupload chegou a ser o 13º site mais popular do Mundo. A empresa defende-se das acusações, sustentando que actua sempre com diligência quando confrontada com denúncias de pirataria.

le 17 déc. 2011

O fecho do site ocorre poucas horas depois de ser tornada pública a intenção do Megaupload de processar a distribuidora Universal Music Group (UMG).

Em causa um vídeo promocional do sítio de transferência de ficheiros, que contou com a participação de artistas como P Diddy, Will.i.am, Alicia Keys, Kanye West, Snoop Dogg, Chris Brown, The Game and Mary J Blige.

A Universal processou o Megaupload pouco tempo depois de ser lançado o vídeo promocional, conhecido como Mega Song, em Dezembro de 2010, que se tornou viral, com mais de 11 milhões de visitas.

A distribuidora, casa-mãe de P Diddy, Will.i.am e Kanye West, conseguiu uma intimação judicial para que o vídeo fosse retirado do Youtube, argumentando que as prestações destes três artistas no vídeo não foram autorizadas.

"Megaupload é proprietária de tudo o que está no vídeo. E estamos a assinar acordos com todos os artistas que aparecem no vídeo", disse o fundador do Megaupload, Kim Dotcom, considerando a acção da Universal como "um truque sujo para parar a bem sucedida campanha viral" da Mega Song.

"UMG fez algo ilegal e injusto ao denunciar este conteúdo como violando a lei. Não tinham o direito de fazer isso. Achamo-nos no direito de os processar, mas queremos dar-lhes a oportunidade de pedirem desculpa", disse Kim Dotcom, em declarações ao site TorrentFreak, a 10 de Dezembro.

Mais de um mês depois, o Megaupload parece ter-se cansado de esperar e avançou com a acção judicial. Cerca de cinco horas depois, a empresa foi indiciada por pirataria e o site de transferência de ficheiros fechado.

A pronúncia foi revelada esta quinta-feira, cerca de 12 horas após o fim de 24 horas de greve de vários sites na Internet, em protesto contra duas proposta do Congresso norte-americano que visam a pirataria online de filmes e programas de televisão sujeitos a direitos de autor. 

via http://www.jn.pt

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