Le Guatemala identifie 5 survivants des expériences médicales américaines
C'est une affaire méconnue du grand public que le Guatemala vient de faire ressurgir. Mardi, le pays a annoncé avoir localisé cinq survivants des expériences médicales que des scientifiques américains ont réalisées dans les années 1940. Des recherches qualifiées de "crime contre l'humanité" par la présidence du Guatemala et qui, selon une commission américaine, aurait causé la mort de près de 83 personnes.
En effet, dans ses conclusions préliminaires, la commission explique que ces expériences ont eu lieu entre 1946 et 1948 et ont impliqué plus de 5.500 personnes choisies pour leur vulnérabilité, parmi lesquelles de nombreux malades mentaux. Des cobayes à qui les chercheurs américains ont inoculé à leur insu des maladies sexuellement transmissibles telles que la syphilis ou la blennorragie. Ils ne les ont alors informés ni de l'objet de leur recherche, ni ce qui allait leur arriver. Ils les ont également encouragés afin qu'ils transmettent ces maladies, sans pour autant leur parler des risques.
Le but de ces recherches financées par les Instituts nationaux américains de la santé (NIH) était en fait de déterminer si la pénicilline, dont on commençait à se servir, pouvait prévenir ces maladies. Mais sur les 1.300 personnes infectées par la syphilis et la blennorragie, seuls 700 ont bénéficié d'un quelconque traitement. Alors que la molécule s'est effectivement révélée efficace contre la syphilis, ceci n'a donc fait qu'aggraver l'atrocité de ces expériences et les conséquences qu'elles ont eues.
Des enquêtes et des excuses
Ainsi, en octobre dernier, le président Alvàro Colom avait annoncé qu'il allait diriger une commission spéciale d'enquête sur ces recherches destinée à honorer les victimes et à "s'assurer que cela ne se reproduirait plus". C'est dans ce cadre-ci qu'il est parvenu à identifier les cinq survivants aujourd'hui âgés de 84 et 85 ans. "Jusqu'à présent, nous avons localisé cinq hommes vivant dans l'ouest du pays qui vont être transférés vers la capitale pour y subir des tests médicaux", a annoncé à des journalistes le vice-président guatémaltèque Rafael Espada cité par l'AFP. Ces analyses qui seront également effectuées sur les proches des victimes, viseront notamment à déterminer quelles conséquences ont eues les expériences sur leur état de santé.
De son côté, le président Barack Obama a également mis en place en novembre dernier une commission qui étudie actuellement plus de 125.000 documents liés à ces recherches et qui doit rendre ses conclusions finales en septembre. Le mois dernier, les Etats-Unis ont néanmoins présenté leurs excuses à des centaines de Guatémaltèques infectés délibérément. Mardi, le ministre des Affaires étrangères du Guatemala Haroldo Rodas a tenu à assurer que ces faits regrettables n'auraient pas d'impact sur les relations futures entre les deux pays.
in http://www.maxisciences.com
U.S. Offers Official Apology For Guatemala Syphilis Experiment
"Glorious Victory," by Diego Rivera. Recounts the 1954 CIA coup against the democratically elected government of Guatemala
U.S. (ChattahBox World News) – The United States has offered an official apology after it came to light earlier this year that Guatemalan prisoners, soldiers and hospital patients had been exposed to syphilis in a Tuskegee-like series of experiments in the 1940′s.
The studies were uncovered by women’s studies Professor Susan Reverby, who was doing research to a follow up on a book about the infamous Tuskegee experiments of the 1960′s, where African American men were told the were being treated for the STD, but many were left to suffer the consequences with a placebo in order to see the effects of the disease on the brain and body.
According to her research, between 1946-1948, the U.S. military used prostitutes known to have the disease to purposefully infect people with syphilis.
They then tested penicillin, which was a new drug at the time.
The man responsible was Dr. John C. Cutler, who later went on to hold the 1960′s experiments in Alabama.Secretary of State Hilary Clinton condemned the experiments, offering an apology on behalf of the country.
“Although these events occurred more than 64 years ago, we are outraged that such reprehensible research could have occurred under the guise of public health. We deeply regret that it happened, and we apologize to all the individuals who were affected by such abhorrent research practices,” she said.
Gruesome details of American-run venereal disease experiments on Guatemalan prisoners, soldiers and mental patients in the years after World War II were revealed this week during hearings before a White House bioethics panel investigating the study’s sordid history.From 1946 to 1948, American taxpayers, through the Public Health Service, paid for syphilis-infected Guatemalan prostitutes to have sex with prisoners. When some of the men failed to become infected through sex, the bacteria were poured into scrapes made on the penises or faces, or even injected by spinal puncture. About 5,500 Guatemalans were enrolled, about 1,300 of whom were deliberately infected with syphilis, gonorrhea or chancroid. At least 83 died, but it was not clear if the experiments killed them.The most offensive case was that of a mental patient named Berta.
She was first deliberately infected with syphilis and, months later, given penicillin. After that, Dr. John C. Cutler of the Public Health Service, who led the experiments, described her as so unwell that she “appeared she was going to die.” Nonetheless, he inserted pus from a male gonorrhea victim into her eyes, urethra and rectum. Four days later, infected in both eyes and bleeding from the urethra, she died.
Poor, handicapped or imprisoned Guatemalans were chosen because they were “available and powerless,” according to investigators.
I’m more familiar with the history of the equally gruesome Tuskegee syphilis experiments — also the work of our government — than this story, but it’s unsurprising to hear of another such program.
Nossa, estou chocada! Estes experimentos contra a vontade destas pessoas é um absurdo... como eles foram capazes de tratar seres humanos como animais?
RépondreSupprimerA raça humana de humana não tem nada...
Blog: "EU QUERO!"
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