mercredi 13 juillet 2011

UNE MAISON DE FOUS APPELÉ : EUROPE


Le inexistant président du Conseil Européen, un monsieur nommé Van Rompuy, a traversé hier l'Espagne et le Portugal et a menacé d'appeler un sommet extraordinaire le vendredi pour discuter de je ne sais pas quoi.
Ce sera probablement pour calmer les marchés.

Les indigents qui mènent cette Union européenne décadente n'ont pas encore réalisé que personne ne les prend plus au sérieux.

Juste cette semaine, les débuts de la nouvelle ministre des Finances portugaises dans ces réunions extraordinaires du Conseil Ecofin et d'autres choses dans le genre, beaucoup de sourires et un dîner certes bien copieux, n'ont servi absolument a rien.

Voyons voir. D'une part, les "crânes" ont admis de baisser le taux d'intérêt abusif sur les prêts consentis au groupe des affligées, qui sont, la Grèce, l'Irlande et le Portugal, et d'autres futurs pays à l’ avenir misérable. La chose, comme d'habitude, est restée seulement une intention.

Mais il y a plus. « Savants » européens admettent aussi une participation éventuelle du programme d'aide financière privée en Grèce. Il est apparu que ces bonnes intentions ont été prises par consensus et ont des pieds pour marcher.

Déception pure. La ministre des Finances en Espagne, qui a reçu Van Rompuy, hier matin, est venu  dire que la participation privée n'est pas une bonne idée. Et comme il n'y a pas de consensus, il n'existe pas de décision, comme c'est l'habitude dans la maison de fous qu’est devenu l'Union européenne avec l'argent et la stupidité en prime.

Pour enfoncer encore le clou d'une véritable tragédie, est intervenu le fantastique, Silvio Berlusconi, devant une Italie qui, comme attendu, est maintenant avec les marchés à la jambe. Peut-être le chapitre nécessaire et suffisant pour donner à l'euro le dernier souffle.

Entre les proclamations héroïques de l'unité de l'Europe et le salut de la monnaie unique, le gouvernement Berlusconi a annoncé un ensemble fabuleux d'austérité, de 40 milliards d'euros, ce qui permettra de réduire le déficit à 4,6% du PIB de l'État italien  à un misérable 0,2% en 2014.

De forfait en forfait sur l'emballage, de sommet en sommet, M. Barroso pourrait bien acheter quelques instruments de musique aux dirigeants européens pour jouer des petites chansons tandis que l'Europe s'enfonce.

C'est une image de marque des tragédies maritimes, les gars sont fatigués, ils n'arrêtent pas de pleurer et semblent même oublier les malheurs de leurs misérables petites vies causées par un tas de créatures que la démocratie a mis au pouvoir.

Le spectacle est triste et les résultats sont plus que a la vue.

Les discours, les proclamations d'intention, les annonces sur le dessus de mesures de mesures, mesures d'austérité, des plans pour aider, avec ou sans privés, et l'incapacité de certains pays à payer leurs dettes, font partie d'un opéra-comique avec des de nombreuses actes.

Avec les Etats-Unis dans le chaos, le refroidissement économique en Chine et l'Europe transformée en une maison de fous, le seul conseil raisonnable et sensé que vous pouvez donner aux citoyens c'est : sauve qui peut.

Avec une certitude: entre morts et blessés quelques-uns se sauveront !


par António Ribeiro Ferreira
in :  http://www.ionline.pt/ original en portugais ( traduit par )
Merci au Blog d'Olivier Berruyer sur Les-Crises.fr


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