jeudi 18 novembre 2010

La mort de Sarkozy 

                                            

 

Sa mine de chien battue dans un écran de télévision, cette voix pâle: Peut-être le pressent-il. Il est politiquement mort!
Certes le cadavre bouge encore et ses ultimes convulsions ne sont pas sans danger...
Mais la droite s’est déjà débarrassée du looser ; elle est revenue au chiraquisme, aux vieilles valeurs, aux jeunes loups dont les dents rayent déjà les parquets des palais de la République. Elle traficote en secret à ce qui anéantira celui qui se voyait Bonaparte et qui ne fut Napoléon que dans la Bérézina…
Sarkozy ne sera pas candidat en 2012.

Non pas qu’il n'en ait le désir, bien sûr. Et sans doute en rêve-t-il encore. Mais, ils vont le tuer: Karachi ! Les fils de ce mauvais film seront tirés un à un, jusqu’à démontrer la culpabilité, ou la vénalité, ou la complaisance, ou le silence des uns ou des autres.

Et beaucoup de ceux qui étaient au centre de l’intrigue n’hésiteront plus à jeter en pâture le looser. Dîner de con. Avec pour vedette, Nicolas Sarkozy.

2012 ? C’est déjà maintenant. Un remaniement, Fillon triomphant, et le lendemain, Woertz en grand danger, Liliane Bettencourt aussi, de même que le couple Balladur Sarkozy… Simple hasard ? Pas sûr !
La vérité tient dans ce que les journalistes ne peuvent pas dire. Le coup d’état de Fillon, c’est la mort de Sarkozy parce que la droite dure de la finance a jeté son ancienne idole comme un kleenex.
Vous avez voulu Sarkozy, vous regretterez Chirac ; vous avez voulu Fillon, vous regretterez Sarkozy, telle est cette logique d’une droite qui pour triompher n’a cessé de promettre hier de combattre la fracture sociale puis, lorsque celle-ci s’est élargie au point d’en être aveuglante, de promettre la « rupture ». Demain, avec Fillon, la « renaissance » ? Car le seul vrai slogan de cette droite, c’est qu’avec elle tout est possible!

Mais derrière toutes ces marionnettes, n’oublions pas ceux qui tirent les ficelles, ceux qui tirent dans tous les coins pour imposer leur capo à la tête de la France. Ici le gang du Fouquet’s, ailleurs la bande de Neuilly, celle dans laquelle Sarkozy commença sa carrière politique. Neuilly, 59000 habitants… où naquirent les membres du nouveau gouvernement : Valérie Pécresse, Georges Tron, Bruno Lemaire, Brice Hortefeux, Frédéric Lefebvre… Hasard encore ?
Tous ceux-là se côtoient, s’échangent le baiser qui tue.

Et la loi du milieu veut qu’entre ces gens là, si bien mis, on s’encanaille dans ces bas fonds du pouvoir où ça défouraille comme chez les tontons flingueurs.

Et ce Sarkozy, il est désormais devenu urgent de s’en débarrasser! Alors on va sortir la grosse artillerie avec le Karachigate. Dans l’autre camp, on fourbit ses armes dans l’ombre. Scandale sanitaire du Mediator ou encore quelque mystérieux lapin qui sortira du chapeau….

Ce qui est certain c’est que nous entrons désormais dans une zone de turbulence. Guerre du centre, guerre des droites. Et ça va cogner plus dur que jamais. Les scandales vont pleuvoir comme il pleuvait sur Gravelotte.

Qui manipule qui ? Guerre de l’ombre dont nous ne verrons que l’épaisseur de l’ombre sur nos écrans de télévision.

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